Camille de Neufville de Villeroy

Camille de Neufville de Villeroy fut archevêque et comte de Lyon, primat des Gaules, de 1653 à 1693.



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  • août 1606, mort à Lyon le 13 juin 1693. Abbé d'Ainay en 1611, ... Neufville de Villeroy, Camille ¬de¬. Neuville de Villeroy, Camille ¬de¬... (source : cerl.sub.uni-goettingen)
  • Camille de Neufville de Villeroy (Rome, August 22nd, 1606 - Lyon, June 3rd, 1693) was archbishop and count de Lyon, Primat of Gaules, 1653 to 1693.... (source : speedylook)

Camille de Neufville de Villeroy (Rome, 22 août 1606 - Lyon, 3 juin 1693) fut archevêque et comte de Lyon, primat des Gaules, de 1653 à 1693.

Second des cinq fils de Charles Ier de Neufville de Villeroy, marquis d'Halincourt, et petit-fils de Nicolas IV de Neufville de Villeroy, ancien ministre des rois de France, il doit son prénom à son parrain Camille Borghèse, pape sous le nom de Paul V.
À l'âge de cinq ans il est appelé Abbé commendataire de l'abbaye d'Ainay, à Lyon, où sa famille résidait. Il étudie à Lyon chez les Jésuites, puis à Rome, d'où il revient docteur en théologie.

Le blason de Camille de Neufville sur le château d'Ombreval, actuellement mairie de Neuville-sur-Saône

Il restaure son abbaye gravement endommagée par les guerres de religion, et y accueille les princes du moment, dont le roi Louis XIII. En juin 1630, il achète le château d'Ombreval, à Vimy, au Nord de Lyon, et en fait une résidence somptueuse. En 1641, il est appelé abbé commendataire de Mozac en Basse-Auvergne. Il le restera jusqu'en 1655.

En 1645, il est appelé Lieutenant du Roi auprès de son frère aîné Nicolas, gouverneur de Lyonnais, Forez et Beaujolais. Alors que la Fronde menace, Camille affirme sa fidélité au Roi Louis XIV, et maintient sous l'autorité royale la seconde ville du royaume.
En reconnaissance, la Reine lui propose le siège d'archevêque de Lyon, qui ferait de lui un comte de la ville, et le primat des Gaules. Peu intéressé par la vie ecclésiastique, il refuse en premier lieu, puis cède, et est sacré le 29 juin 1654.
Immédiatement, il entreprend de réformer son diocèse, laissé à l'abandon par son prédécesseur[1]. Il applique des méthodes d'inspiration borroméenne. Il visite méthodiquement, du Jura au Dauphiné et au Forez, les 760 paroisses de cet immense diocèse, soutient les congrégations religieuses, crée des séminaires, aide au développement des couvents (féminins surtout), et restaure la discipline dans le clergé régulier et séculier.

Il privilégie toujours la négociation sur la contrainte. Ainsi, il ne montre aucun zèle pour éradiquer le jansénisme, dans ce cas résolument combattu par les autorités royales et pontificales. De même il juge inutile de lutter contre la religion prétendument réformée, peu répandue en région lyonnaise, mais importante dans le commerce de la ville. En sorte que, lors de la révocation de l'Édit de Nantes, en 1685, «l'abjuration se fit sans grandes peines ni formalités»[2]. Quant aux récalcitrants, ils purent partir avec leurs biens.
Contesté dans sa prééminence de primat des Gaules par plusieurs archevêques, dont celui de Paris[3], Camille tient bon, et prend résolument le parti de Rome dans la lutte qui oppose Louis XIV et l'Église gallicane au Pape dans les années 1680 (l'affaire de la régale). Ce fut sa seule opposition à ce souverain qu'il a d'autre part toujours loyalement soutenu.

Il meurt à 87 ans, après avoir calmé une dernière fois son peuple révolté par la misère. Au contraire de sa volonté expresse, la ville lui fit des funérailles solennelles.


Collectionneur de livres, il possédait une bibliothèque riche qui plus est de 5 000 volumes.
La paroisse de Vimy, pourvue par lui, sur ses deniers, d'une église imposante, fut rebaptisée en son honneur Neuville-l'Archevêque. Au cours de la Révolution, elle devint momentanément Marat-sur-Saône, puis Neuville-sur-Saône, nom conservé jusqu'à actuellement.

Sources

Notes et références

  1. Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu, frère aîné du Premier ministre de Louis XIII, et cardinal comme lui
  2. Lambert d'Herbigny, Mémoire sur le Gouvernement du Lyonnais, in Revue Historique de Lyon, 1902
  3. François Harlay de Champvallon


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