Benoît de Nursie

Benoît de Nursie, ou saint Benoît pour les catholiques et les orthodoxes est le fondateur de l'ordre bénédictin et du monachisme occidental.



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Saint Benoît de Nursie

Abbé
Naissance vers 480-490
Nursie (Norcia), en Ombrie
Décès 547 
Vénéré par les catholiques et les orthodoxes
Fête le 11 juillet
Saint patron de l'Europe, des moines, ...
Serviteur de Dieu - Vénérable - Bienheureux - Saint

Benoît de Nursie, ou saint Benoît pour les catholiques et les orthodoxes (naissance vers 480-490) est le fondateur de l'ordre bénédictin et du monachisme occidental. Il est reconnu par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident.

Fête : 11 juillet (anciennement le 21 mars)

Sources

La seule authentique biographie de saint Benoît est contenue dans le second livre de saint Grégoire : Dialogues. C'est plutôt un croquis de caractère qu'une biographie. Elle consiste, pour la plus grande part, en de nombreux miracles, qui illustrent la vie du saint et donnent une approche chronologique de sa carrière. L'autorité de saint Grégoire pour tout ce qui s'y rapporte est celle de ses propres disciples à savoir Constantin, qui lui a succédé comme Abbé de Monte Cassino ; et Honoré, qui était Abbé de Subiaco lorsque saint Grégoire écrivit ces Dialogues.

Jacques de Voragine lui consacre un chapitre dans sa Légende dorée.

Enfance et études

Né vers 480-490 en Nursie (Norcia), en Ombrie, Benoît était le fils d'un noble Romain, et la tradition, qu'accepte saint Bède, fait de Scolastique sa sœur jumelle. Son enfance se déroula à Rome, où il vivait avec ses parents et allait à l'école jusqu'à ce qu'il aborde des études plus élevées. Dans ce cas «livrant ses livres, et abandonnant la maison de ses parents et la richesse, avec à l'esprit d'uniquement servir Dieu, il cherchait quelques lieux où il pourrait atteindre son saint désir ; et par conséquent il partit de Rome, instruit avec l'ignorance et meublée avec de la sagesse.» (Dial. St. Greg., II, Introd. dans Migne, P. L. LXVI).

Il y a énormément d'opinions différentes sur l'âge de Benoît à ce moment-là. Il était généralement admis qu'il avait 14 ans, mais une étude attentive démontre qu'il doit avoir moins de 19 ou 20 ans. Il était assez vieux pour être au milieu de ses études littéraires, pour comprendre le véritable sens et valeur des vies dissolues et licencieuses de ses compagnons, et d'avoir lui même été profondément affecté par l'amour d'une femme (ibid., II, 2). Il était capable de penser toutes ces choses en comparaison avec la vie enseignée dans l'Évangile, et a choisi ce dernier. Il était au début de sa vie, et il a eu à sa disposition les moyens d'une carrière comme noble Romain. Il est clair qu'il n'était pas un enfant. Comme saint Grégoire le dit :

«Dès le temps de sa jeunesse, il portait en lui un cœur digne de celui d'un vieillard : dépassant son âge par ses mœurs, il ne livra son âme à aucune jouissance, mais alors qu'il vivait toujours sur cette terre et qu'il avait la possibilité d'en user librement pour un temps, il méprisa d'emblée le monde avec sa fleur comme un sol aride. Issu d'une particulièrement bonne famille libre de la province de Nursie, on l'envoya à Rome pour s'y livrer à l'étude libérale des lettres. Mais il s'aperçut que c'était l'occasion pour énormément de tomber dans l'abîme des vices : aussi – pour ainsi dire – à peine avait-il mis les pieds dans le monde qu'il les retira, de peur que, pour avoir pris quelque contact avec ladite science, il ne soit en contrepartie précipité tout entier dans l'abîme. Méprisant par conséquent l'étude des lettres, il se mit en quête d'un genre de vie sainte. Aussi se retira-t-il, savamment ignorant et sagement inculte.»
    — ibid., Introd.

Si nous acceptons la date de 480 pour sa naissance, nous pouvons fixer la date de 500 pour l'abandon de sa maison et la fin de ses études.

Vie periguose

Saint Benoît se retira par conséquent à Effide. La Légende dorée raconte qu'arrivé là, sa nourrice, qui l'avait accompagné, cassa un crible qui lui servait à tamiser le froment pour la préparation du repas. Chagrinée, elle se mit à pleurer. Benoît dans ce cas rassembla les parties brisées et fit une prière, le crible se reconstitua miraculeusement. Ce serait le premier miracle du saint.

Il fut ensuite initié à la vie monastique dans la région de Subiaco. Sa renommée grandit rapidement, et de nobles familles romaines lui envoient leurs enfants comme oblats. Mais suite à un conflit avec un prêtre local, il partit vers 530 sur le Mont Cassin, où il fonde une abbaye sur l'emplacement d'un ancien temple dédié à Apollon. C'est là qu'il rédigea la règle de saint Benoît, qu'il acheva en 540.

Il meurt en 547.

Influence

Son influence est énorme sur le monachisme en Occident et dans le monde, mais aussi sur toute la vie intellectuelle du christianisme, en particulier grâce à la Règle de saint Benoît. Cette règle est un parfait de vie en collectivité. Elle est même prise comme exemple pour l'organisation dans les entreprises[citation demandée].

La règle fut reprise par Benoît d'Aniane au IXe siècle, avant les invasions normandes : il la commente, la codifie et est à l'origine de son expansion dans toute l'Europe carolingienne, à travers les ordres de Cluny et de Cîteaux, qui ont cependant minoré (plus Cluny que Citeaux) [citation demandée] l'importance du travail manuel comparé à la liturgie ainsi qu'à la prière.

Cette règle a été imprimée à Paris, 1734, 2 volumes in-4, avec un commentaire de Dom Calmet.

Dom Guéranger a fait renaître l'ordre bénédictin à Solesmes après la Révolution. L'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire a pu à nouveau accueillir une communauté en provenance de l'Abbaye de la Pierre-Qui-Vire, fondée au XIXe siècle dans le Morvan.

Benoît XVI a choisi son nom de règne en s'inspirant de saint Benoît de Nursie et de Benoît XV.

Patronages

Il est invoqué :

Contre les piqûres d'orties ; le poison ; l'érésipèle ; la fièvre ; les tentations.

Il est le patron :

de l'Europe (co-patron), des ouvriers agricoles ; des ingénieurs civils ; des chaudronniers (cuivre)  ; des mourants ; les fermiers ; de la ville de Heerdt près de Düsseldorf, de l'Allemagne ; de la ville de Hœnheim près de Strasbourg France ; des maladies inflammatoires ; des architectes italiens ; des maladies des reins ; des moines ; de la ville de Nursie dont il est originaire ; l'Italie ; des gens des ordres religieux ; des domestiques qui ont cassé les affaires de leur maître ; des spéléologues.

Les reliques de saint Benoît sont conservées dans la crypte de l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire (anciennement Abbaye de Fleury), près d'Orléans et de Germigny-des-Prés où se trouve une église carolingienne), dans le centre de la France.

Bibliographie
  • Sa Vie a été rédigée par D. Mège, Paris, 1690.
  • Autour de saint Benoît. Aldebert de Vogüe. Vie Monastique n°4, Abbaye de Bellefontaine, 1975.
  • Saint Benoît. Dom Ildefons Herwegen, abbé de Maria Laach. Desclée de Brouwer. 1980 pour le 1500e anniversaire de l'apparition saint Benoît.
  • Jacques de Voragine, La Légende dorée, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2004, publication sous la direction d'Alain Boureau.

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