Abbaye d'Ardenne

L'abbaye Notre-Dame d'Ardenne est une abbaye prémontrée, fondée au XII e siècle à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe près de Cæn.



Catégories :

Abbaye du Calvados - Abbaye de l'ordre des Prémontrés - Abbaye catholique - Abbaye - Classé monuments historique (France) - Monument historique du Calvados

Recherche sur Google Images :


Source image : www.imec-archives.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Intérêt architectural : Localisé sur la commune de Saint -Germain-la-Blanche-Herbe, aux portes de Cæn, l'abbaye d'Ardenne est la troisième grande abbaye de ... (source : culture)
  • Centre François Baclesse Hôpital auxiliaire n°102. Ponts, canaux et Port... L'abbaye d'Ardenne est une abbaye prémontrée, fondée au XIIe siècle à ... A titre d'exemple, le prieuré de Saint -Vincent de Lebisey, dans la paroisse voisine... (source : caen.piganl)
  • Raoul, venu de l'abbaye d'Ardenne, est le premier abbé de Beauport.... légat du Saint -Siége, il en obtient la permission de porter la mitre et les autres... (source : infobretagne)
Abbaye d'Ardenne
Abbaye d'Ardenne (vue générale)
Latitude
Longitude
49° 11′ 47″ Nord
         0° 24′ 50″ Ouest
/ 49.1964917, -0.4138917
 
Ville Saint-Germain-la-Blanche-Herbe
Pays France France
Région Basse-Normandie
Département Calvados
Culte Catholique romain
Type Abbaye
Rattaché à Prémontrés
Début de la
construction
1121
Fin des travaux XVIIIe siècle
Style (s)
dominant (s)
Gothique
Classé (e) Monument historique


L'abbaye Notre-Dame d'Ardenne est une abbaye prémontrée, fondée au XIIe siècle à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe près de Cæn. Elle est actuellement occupée par l'Institut mémoires de l'édition contemporaine.

La fondation au XIIe siècle

La légende veut qu'en 1121, un bourgeois cænnais appelé Ayulphe du Marché (ou Ayulfus de Foro) et sa femme Asseline[1], pieux et pratiquant la charité aient eu une vision de la vierge marie leur ordonnant de bâtir une chapelle en ce lieu. Ils acquièrent sept acres de la parcelle appelée «le puits aux saxons» et installent un prieuré dont Gilbert, chanoine venu de Picardie, prend la tête. En 1138, l'église romane qui a succédé à la chapelle primitive est consacrée par l'évêque de Bayeux, Richard III de Kent. [2]
En 1144, le prieuré est rattaché à l'abbaye de La Lucerne, la faisant entrer dans l'ordre de Saint-Norbert. Elle devient une abbaye indépendante en 1160. L'abbé Robert reçoit en donation une carrière de pierre à Bretteville-sur-Odon, indice important d'une campagne de construction au XIIe siècle.

Moyen Âge

L'abbaye d'Ardenne se développe rapidement et son patrimoine devient particulièrement important :

Le 23 février 1230, le chœur de l'abbaye s'écroule et tue vingt-six religieux, dont le troisième abbé, Nicolas. Cette catastrophe aura des répercutions importantes sur le plan de l'abbaye.

XVe siècle

L'abbaye est touchée par la guerre de Cent Ans.
Le 14 décembre 1417, au cours du siège de Cæn, les moines doivent se réfugier dans cette ville pour échapper au pillage de l'abbaye.
Le 5 juin 1450, l'abbaye est occupée par Charles VII de France au cours du siège de Cæn, qui n'en repart qu'après la reddition de la garnison anglaise, le 5 juillet. La guerre terminée, l'abbé Robert Chartier fait reconstruire le cloître et un bâtiment conventuel.

XVIe siècle

Le régime de la commende s'instaure à Ardenne et l'abbaye décline. Pendant les guerres de religion, les moines doivent se réfugier par deux fois à Cæn. C'est en particulier en 1562 qu'Ardenne souffre de destructions. Les bâtiments sont laissés à l'abandon ou saccagés ; l'abbatiale sert d'étable. Pendant de nombreuses années, l'abbaye reste à l'état de ruine, occupée uniquement par deux ou trois moines. La vie communautaire reprend progressivement et en 1587 on compte huit chanoines, quatre novices et leur maître.

Le redressement est réalisé par le prieur Jean de la Croix, venu de l'abbaye de Belle-Étoile en 1596. Il restaure matériellement et spirituellement l'abbaye, reste chef spirituel d'Ardenne pendant près de cinquante-huit ans. Il ramène la règle à plus de rigueur dès 1598, suivant en cela l'action de Servais de Lairuelz, vicaire général de l'ordre des prémontrés à Pont-à-Mousson.

XVIIe siècle

La restauration se poursuit grâce à un concordat conclu en 1602 entre le prieur et le nouveau commendataire Pierre de Villemor. Quoique ce dernier désapprouve le relèvement de l'abbaye pour des raisons financières, un nouveau mobilier est acquis, mais aussi l'ensemble des vêtements et linges liturgiques. En 1609, l'église est consacrée. Sont fabriqués ensuite un dortoir, une bibliothèque et un nouveau maître-autel qui est consacré en 1639. C'est certainement sous Jean de la croix qui fait clore les arcades du cloître gothique pour transformer la claire-voie en galerie bien protégée du vent.

Le 12 novembre 1627, le prieur, en conflit avec son abbé commendataire Guillaume Galodé, fait adopter capitulairement par une forte majorité les statuts réformateurs de Pont-à-Mousson. L'abbaye n'adhère à la Congrégation de Lorraine qu'après avoir obtenu des garanties sur la régionalisation (la Lorraine ne faisant pas partie du royaume de France), surtout à propos du noviciat et des «migrations» des religieux. Jean de la Croix convainc ensuite d'autres abbayes à adhérer à cette réforme, malgré de fortes oppositions, comme celle du chapitre général de Prémontré. Ardenne devient l'abbaye prémontrée la plus puissante de Normandie et le nombre des religieux atteint trente en 1628.

Jean de la Croix meurt le 4 janvier 1654 et un manuscrit rapporte qu'il fut «enterré au-dessous du sanctuaire, vers l'Orient.» Après sa mort, la rénovation architecturale continue. La porte Saint-Norbert, donnant immédiatement accès aux lieux réguliers par le Nord, est édifiée en 1680. En 1686, les voûtes ruinées de l'abbatiale sont remplacées par des croisées d'ogives en bois ; la galerie qui longe le cloître est restaurée en 1689 et on construit deux chapelles contre le mur nord de l'église.

XVIIIe siècle

Le siècle est en particulier marqué par le remaniement méthodique des bâtiments. En 1766, on reconstruit la galerie orientale du cloître et on démolit l'ancienne salle capitulaire. Le pressoir est rétabli et , sur le côté nord de ce dernier, un nouveau logis abbatial est construit après 1711, hors les lieux réguliers, au bénéfice de l'abbé commendataire qui, rappelons-le, ne fait pas partie de la communauté canoniale. Cet ouvrage, actuellement disparu, est attribué à l'architecte Pierre Queudeville, de la paroisse Saint-Nicolas à Cæn.

Vers 1680, les chanoines prémontrés achevèrent la construction d'une nouvelle porte monumentale, dédiée à Saint-Norbert. A cette époque, Ardenne règne sur de nombreux établissements et contrôle l'ensemble des moulins alentours.

À la Révolution française, les religieux sont chassés et l'abbaye est commercialisée comme bien national le 1er mai 1791 à un Parisien appelé Chauffrey. En 1795, trois ventes successives dispersent le mobilier et de nombreux tableaux. L'abbaye est acquise en 1799 par un Anglais, William Russell, qui y vit jusqu'en 1814. Il fait de l'église, pour quelques temps, un temple protestant.

XIXe siècle

À partir de 1814, le territoire de l'abbaye est morcelé entre différents propriétaires ; il est dans ce cas occupée par trois entreprises agricoles différentes. Vers 1820-1823, le cloître, mais aussi l'essentiel du logis abbatial sont démolis et vers 1830, Arcisse de Caumont, le célèbre archéologue normand, est témoin d'autres destructions, dues aux prélèvements de pierres pour des constructions. Des bâtiments de ferme agricole sont ensuite fabriqués par les nouveaux propriétaires.

XXe siècle

En 1918, la valeur patrimoniale de l'abbaye est officiellement reconnue : l'église, les portes Saint-Norbert et de Bayeux, le mur d'enceinte et la grange aux dîmes sont classés monuments historiques (CLMH, 28/08/1918). Après la Seconde guerre mondiale, les bâtiments restants sont classés à leur tour (CLMH, 21/10/1947) [3].

Au cours de la guerre 1940-1945, un des propriétaires, Roland Vico, se lance dans la résistance. Les bâtiments accueillent un arsenal et un centre clandestin de maniement d'armes, avant d'être évacués par l'occupation des lieux par des soldats allemands. ceux-ci se servent des tours de l'abbaye pour observer les alentours, jusqu'à la mer, visible de là. En effet, l'abbaye est sur un point haut de la plaine, à 67 mètres d'altitude. [4]
Le 7 juin 1944, en pleine bataille de Cæn, les Allemands contre-attaquent en force les Alliés. La 12e division allemande SS-Panzer Hitlerjugend occupe l'abbaye et s'en sert comme point de résistance. De nombreux soldats canadiens faits prisonniers au cours de la bataille sont amenés à l'abbaye. Onze d'entre eux sont emmenés derrière l'abbaye et exécutés[5], au mépris des conventions de Genève et des droits des prisonniers[1]. L'abbaye est au cœur des combats et est gravement endommagée, surtout la grange médiévale. Elle est prise par l'armée canadienne le soir du 8 juin. L'abbaye est fortement endommagée, et son classement dès 1945 permet aux propriétaires d'engager des travaux de restauration grâce aux indemnisations de dommage de guerre. Mais en 1947 la façade de l'église s'écroule, ce qui n'empêche pas sa reconstruction.

Restauration architecturale et renouveau culturel

Plusieurs projets sont élaborés autour de l'abbaye, dont celui de la ville de Cæn, qui souhaite, en 1971, en faire un centre culturel. En 1985, Ardenne est acquise par l'EPBS (Établissement public et financier de la Basse-Seine). Finalement, la Région Basse-Normandie achète la totalité de l'abbaye, toujours partagée entre trois propriétaires, au début des années 1990 afin d'accueillir des étudiants américains dans le cadre du programme “Normandy Scholar program”. Une nouvelle campagne de restauration reprend, sous la direction de l'architecte Bruno Decaris, architecte en chef des monuments historiques. Cependant, le site est sous-exploité en regard de son potentiel d'accueil. À partir de 1996, la restauration de l'abbaye, financée par la région avec la participation de l'État, se trouve motivée par un projet de décentralisation régionale : l'emménagement en ses murs de l'Institut mémoires de l'édition contemporaine. Les architectes choisis sont Bruno Decaris et Agnès Pontremoli. Leur travail d'adaptation des bâtiments aux futurs usages bouleverse profondément l'aspect intérieur de l'église abbatiale et de la grange aux dîmes, tout en respectant l'aspect originel des extérieurs. L'abbaye devient par conséquent un centre de recherche important, devenant en 1998 membre du réseau européen des centres culturels de rencontre (Label CCR) qui compte quarante membres en Europe actuellement.

Icône de détail Article détaillé : IMEC.

Liste des abbés d'Ardenne

Plan de l'abbaye

Établie en 1719 par Servais Néel, documentaliste prémontré[6], avec en italique, les abbés commendataires.


XIIe siècle

  • Garin (∼1180)
  • Robert

XIIIe siècle

  • Nicolas (1207-1230)
  • Ranulphe (1230-1260)
  • Guillaume (∼1282)
  • Thomas (∼1297)
  • Jean Le Blond (1297-1324)

XIVe siècle

  • Nicolas Aubry (∼1360)
  • Guillaume Graverand (∼1385)
  • Gervais (∼1395)
  • Matthieu Jourdain (∼1399)

XVe siècle

  • Henry (∼1404)
  • Pierre (∼1427)
  • Robert Chartier (∼1464)
  • Jean Dupont (∼1478)
  • Richard I de Laval (∼1496), aussi abbé de La Lucerne
  • Richard II de Laval (1496-1506)

XVIe siècle

  • Pierre de Laval
  • Pierre du Vivier (∼1523)
  • Thomas Chauvey (∼1540)
  • Marguerin de La Bigne (∼1558)
  • Baptiste de Villemor (1560-1599)

XVIIe siècle

  • Pierre de Villemor (1600-1613)
  • Guillaume Galodé (∼1637)
  • Georges Sallet (1638-1641)
  • Antoine de Morenville (1642-1661)
  • Henri Laisné (1662-1670)
  • Louis-Anne Aubert (1670-1671)
  • Louis de Fourbin de La Marthe (1671-1672)
  • Joachim Fautrier (1672-1709)

XVIIIe siècle

  • Gaspard Fogasse de la Bastie (1709-1739)
  • Jean-Claude de la Croix de Chevrière de Saint-Vallier (1739-1765)
  • Edouard Booth (1765-1790)

L'abbatiale

Le premier édifice fut consacré en 1138, au cours de la période romane. Ce qui subsiste est du début du XIIIe siècle, quoique la période de construction s'étale sur plusieurs périodes, jusqu'au XVIIe siècle. Le transept ne fut pas intégré aux travaux de restauration de 1230, après l'effondrement du chœur, mais réutilisé comme «chanterie», vestibule et sacristie. Quelques maladresses apparaissent dans la construction, par le manque de parallélisme entre le mur sud et les six premières travées, probablement parce que le constructeur avait mal pris ses repères à partir du cloître. Le bâtiment est à deux étages, l'étage inférieur a des grandes arcades supportées par des piles cylindriques et le supérieur étant éclairé par des fenêtres. La voute en bois est spécifique, réalisée en bois au XVIIe siècle dans le style gothique. Une autre particularité est que les fenêtres hautes sont plus larges que les autres. Qui plus est , les baies du côté sud sont construites de deux hauteurs différentes. D'autres irrégularités de niveau et quelques différences de décor sur les balustrades peuvent être observées, démontrant des discontinuités dans les restaurations. Les chapiteaux sont ornés de crochets et feuillages élégants, dans le style à l'honneur en Normandie au XIIIe siècle, de même que les décors à trèfles à trois et quatre feuilles du XIVe siècle. À l'extérieur, deux tourelles octogonales, jadis surmontées de flèches, encadrent une façade gothique, dont il manque actuellement le pignon ouvragé et d'autres éléments disparus lors de l'effondrement de 1947.
La nef abrite actuellement une bibliothèque d'archives, dont l'architecture contemporaine accolée aux piles de l'église peut surprendre ou séduire. C'est là que sont déposés, dans une atmosphère surveillée, les fonds documentaires de l'IMEC.

La porte de Bayeux

C'est le plus vieux bâtiment de l'abbaye. Selon la règle de Saint-Norbert, on accédait aux abbayes par quatre portes, localisées aux quatre points cardinaux. Si La Lucerne eut ses quatre portes, les archives ne permettent pas de dire s'il en fut ainsi à Ardenne. La porte ouest , ou porte de Bayeux, est du XIIIe siècle. Construite dans le style roman normand qu'on retrouve au prieuré proche de Bretteville-sur-Odon ou à celui de Saint-Vigor de Bayeux, cette porterie comporte un étage habitable. L'accès à la basse-cour se fait par une double porte charretière surmontée de voussures en plein cintre. Une porte piétonne à arc brisé l'accompagne. Le passage se fait sous une voute à croisée d'ogives. Du côté de la cour, l'étage est éclairé par trois belles fenêtres à meneaux. Dans cette pièce était rendue la justice temporelle, confrontant quelquefois les chanoines et leurs fermiers, ou les fermiers entre eux.

La porte Saint-Norbert

Construite dans la première moitié du (XVIIIe siècle), son style est néenmoins proche de celui du XVIIe siècle et de l'influence jésuite, avec son appareil à bossages et son toit en dôme. Au dessus du fronton trapézoïdal orné à chaque extrémité d'épis, une niche a dû abriter jadis une statue de Saint-Norbert.
De chaque côté du pavillon, deux ailes divisées en cinq travées par des pilastres abritait à l'origine une écurie voûtée et une sellerie. La totalité long de quarante mètres est prolongé à l'ouest par une ancienne porcherie. Dans la cour, des pelouses entrecoupées d'allées ont été aménagées il y a peu de temps.

La grange aux dîmes

La grange aux dîmes

Du XIIe siècle, elle est une des plus belles granges monastiques de Normandie. Longue de 48 mètres et large de 16, elle rappelle l'importance des domaines agricoles de l'abbaye. De puissantes piles cylindriques séparent à l'intérieur la nef centrale des deux bas-côtés. Idéalement restaurée en 1952 des dégâts de 1944, elle a été aménagée à la fin du XXe siècle pour accueillir un centre culturel de rencontre et des expositions ouvertes au public.

Les bâtiments conventuels

Ce sont les éléments d'architecture ayant le plus souffert des destructions. Il ne reste que la cuisine, intégrée aux bâtiments sud, comprenant aussi la boulangerie, des celliers et des chambres pour les domestiques des hôtes. En 2008, cette partie de l'abbaye reste toujours à restaurer.
Du mur d'enceinte, il reste un mur continu de deux kilomètres de pourtour.

Les bâtiments de ferme

Bien que terminés au XVIIe siècle ou remaniés pour les adapter à la vie agricole, ils comportent une majorité d'éléments médiévaux. Le bâtiment nord a conservé ses contreforts. L'aile sud présente moins d'intérêt. Cependant, le logement du fermier est tel qu'il apparait sur le plan du XVIIIe siècle et comporte une belle salle voutée. Le logis près de la porte de Bayeux a été édifié en 1825. Dans les bâtiments côté sud, il est prévu d'aménager un espace d'accueil du public, avec boutiques et bar.

Le farinier

Du XVIIIe siècle, le farinier comprenait une boulangerie, un cellier, un corps de logis pour les domestiques et des greniers à blé. Il est actuellement un lieu de résidence pour les chercheurs, comprenant quinze chambres et une salle de travail.

Le pavillon des archives

Pavillon des archives de l'IMEC relié par un tunnel à la bibliothèque

Seul bâtiment récent de l'abbaye, il est consacré au traitement ainsi qu'à la conservation des archives déposées à l'IMEC.

Visite

Par décret en date du 16 juillet 2003, un périmètre de 200 hectares autour de l'abbaye est classé, ensemble constitué par l'abbaye d'Ardenne et les terrains avoisinants sur le territoire des communes d'Authie, de Cæn et de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. Il sert à sauvegarder la majeure partie des «vues» sur l'abbaye, menacées par l'extension de l'agglomération, de même que les terres agricoles qui l'entourent, comme par le passé.

L'enceinte de l'abbaye se visite librement du mardi au dimanche de 14h à 18h. L'église abbatiale est ouverte l'ensemble des samedis et dimanches de 14h à 18h, dans le cadre de visites guidées de la bibliothèque.

L'ancienne grange accueille régulièrement des expositions (entrée payante), des tables rondes et des conférences ouvertes à tous, et dans certains cas des concerts.

Près du mur d'enceinte, au sud-ouest , on peut actuellement se recueillir dans le <>, avec oratoire, en souvenir des dix-huit soldats massacrés par les SS.

Notes et références de l'article

  1. Dans son article sur l'abbaye d'Ardaine, Trébutien fait référence à Aïulphe du Marché ainsi qu'à son épouse Asceline (Guillaume-Stanislas Trébutien, Cæn : précis de son histoire, ses monuments, son commerce et ses environs, Cæn, A. Hardel, 3e éd., 1872).
  2. Archives départementales du Calvados, série H, fonds d'Ardenne
  3. Site du SDAP du Calvados
  4. T. Leprévost, L'Affaire Brière, Heimdal, 1990.
  5. J. vico & J. Quellien, Massacres nazis en Normandie, Corlet, 1994.
  6. Bibliothèque municipale de Nancy (ms 992/1, f°226 v° 227 et 228)

Liens et documents externes

Bibliographie

  • E. de Beaurepaire, les découvertes de l'Abbaye d'Ardenne, Bull. de la Société des antiquaires de Normandie, vol. VIII, 1876.
  • E. Liot, Excursion à l'abbaye d'Ardenne, Adeline, 1890.
  • L. Musset, L'Abbaye d'Ardenne, revue Art de Basse-Normandie, n° 2, 1956.

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Ardenne.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 10/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu