Séra

Le monastère de Sera ou Séra (Se ra Theng chen gling) correspond à l'une des trois grandes universités monastiques Gelugpa du Tibet.



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  • ) Monastère de Sera. Sera est «l'enclos aux églantiers» selon l'étymologie, l'un des six grands monastères gelugpa.... (source : argoul.blog.lemonde)
  • (Invisible) Everest ; Recit de voyage au Nepal et au Tibet.... Sera est un des quatre grands monastères des bonnets jaunes, avec Drepung, ... (source : baronbaron)
  • Le monastère de Sera est le premier arrêt – un des lieux principaux... au Tibet pour une excursion couvrant le passage de la flamme olympique.... (source : books.google)
Moines pratiquant leurs débats après la méditation selon-midi, monastère de Sera, Tibet
Représentation du «la Roue de l'existence karmique» (bhavacakra) dans le monastère

Le monastère de Sera ou Séra (Tibétain : སེ་ར་; Wylie : Se-ra) (Se ra Theng chen gling) correspond à l'une des trois grandes universités monastiques Gelugpa du Tibet. Les deux autres grands monastères Gelugpa sont Drepung et Ganden. «Sera» veut dire «L'enclos des Roses». Le monastère est à 5 km au nord du Jokhang à Lhassa. Le premier monastère de Sera se trouve à Lhassa, au Tibet. Après sa destruction avec l'invasion chinoise, il a été reconstitué en Inde du Sud, à Bylakuppe [1].

Histoire du monastère de Séra au Tibet

Le monastère de Séra fut fondé en 1419, par Jamchen Chojey, un disciple de Tsong Khapa.

Comme les monastères de Drepung et Ganden, il comprenait trois universités :

Séra abritait plus de 5 000 moines en 1959. Quoique particulièrement endommagé lors de l'invasion chinoise puis sous la Révolution culturelle, il a été restauré et abrite à présent quelques centaines de moines [2].

Réétablissement de Séra en Inde

Après l'invasion chinoise du Tibet et la destruction de la majorité des monastères au Tibet, le monastère de Sera a été reconstitué en Inde, à Bylakuppe[3], près de Mysore.

Parce qu'aucun des moines du Ngagpa Dratsang (l'Université Tantric) n'a survécu à l'invasion[4], seules les Universités de Sera Mey et Sera Jey ont été reconstituées en Inde[5].

Les diplômés de l'Université de Sera Jey connus en Occident comprennent :

Les diplômés de l'Université de Sera Mey connus en Occident comprennent :

Le monastère n'a pas échappé à la controverse sur le culte de Dordjé Shougdèn : pour pouvoir assister aux prières communes et acheter des denrées dans le magasin du monastère, il faut désormais avoir renoncé au culte de la déité [6].

Références

Livres de prières de la bibliothèque de Sera
  1. The Sera Monastery Project— Une histoire culturelle, multimédia et excellente du Monastère de Sera de la «Tibetan and Himalayan Digital Library»
  2. Sera Monastery : Tibet Lhasa Travel Guide— Histoire de Monastère de Sera au Tibet, de même qu'un centre d'information pour les touristes souhaitant visiter l'ancien monastère.
  3. Personal journal, Jonnalagadda Chandra Kiran— Photos prises par un touriste du monastère et le village de Bylakuppe.
  4. Wildlife, Tamed Mind—interview with David Patt, Glow Magazine, Spring, 1996. Contient quelque discussion du reconstruire de Sera, et du sort de Ngagpa Dratsang.
  5. Sera Mey Monastery (Asian Classics Institute) — Information sur le nouveau monastère de Bylakuppe
  6. «Without the identity card for example, it is now impossible in Sera monastery to attend common prayers or to buy goods in the monastery shop», Outcast Society Emerging among Tibetans

Liens externes

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